Valérie REORDA
Valérie REORDA, 16 ans, disparaît le 7 août 1990 à SAINT JORY près de Toulouse, lors d’une fête de village. Son corps est retrouvé 11 jours plus tard dissimulé sous un pneu de tracteur et des branchages. L’examen du corps, réalisé par le docteur ALENGRIN, médecin légiste, ne perme pas d’identifier avec précision les causes de la mort. En 1999, les investigations n’ayant apporté aucune réponse, le Procureur referme le dossier.
En 2000, la cellule Homicide 31 dirigée par Michel ROUSSEL établit un lien possible entre ce crime non élucidé et le tueur en série Patrice ALEGRE. L’enquête est reprise en 2002. En 2004, une nouvelle autopsie est pratiquée à Bordeaux et révèle la trace d’un coup porté au visage. Interrogé, Patrice ALEGRE nie toute implication dans le meurtre de Valérie.
L’enquête s’oriente alors vers le père de la victime qui est mis en examen et incarcéré en 2005. Il sera relachéé quelques semaines plus tard. La justice peut elle se contenter des dénégations de Patrice ALEGRE ? N’y aurait ’il pas lieu de faire des investigations plus poussées, d’autant que ce secteur apparaît très mortifère dans les années 80 – 90.